European shame
Dans un communiqué de presse, l'ONU nous informe des derniers développements de l'organisation au Vénézuéla d'un référendum au cours duquel les vénézuéliens décideront si Hugo Chavez, la brute communiste qui leur sert de président, doit partir ou rester. Vous remarquerez dans l'article qu'il est fait mention d'observateurs internationaux, mais que seuls le Centre Carter et l'Organisation des Etats Americains sont mentionnés.
Qu'en est-il de l'Union Européenne ? Et bien il semblerait que nos chers édiles aient tout bonnement refusé d'envoyer leurs observateurs surveiller le déroulement des élections. Pourtant, à lire par exemple ce que dit l'ami Ase sur son blog, de tels observateurs seraient bien nécessaires pour restreindre les objectifs de Chavez, qui tente par tous les moyens de s'assurer la victoire. Dernière tentative en date : les vénézuéliens séjournant à l'étranger, à qui la Constitution accorde sans restriction aucune le droit de vote, devront pour pouvoir exprimer leur vote, prouver qu'ils séjournent légalement dans leur pays d'accueil. Vu le nombre de vénézuéliens qui se sont carapatés du pays ces derniers mois pour fuir la misère grandissante sans passer par les formalités d'usage, la différence sera de taille.
Une fois de plus, l'Union Européenne fait montre à l'égard de régime ouvertement communistes et dictatoriaux une complaisance qui ne peut nous inspirer qu'un profond dégoût. Nous savions déjà nos représentants partiaux vis-à-vis du barbu cigarophile de La Havane, force est maintenant de constater qu'une dictature militaire ouvertement pro-castriste semble également recueillir leur soutien sans faille. En plein milieu d'un débat sur la légitimité des institutions européennes, cela ne peut que nous faire réfléchir.
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