L'amour de la crainte
Une nouvelle missive m'est parvenue du Zimbabwe. Apparemment, le climat de terreur se fait chaque jour plus oppressant :
"On ne sait pas trop quoi penser.
Une famille est venue à notre porte au bureau vendredi pour demander à y entreposer ses possessions "en attendant". Une autre famille a fait de même à la maison hier dimanche. Aujourd'hui, ce sont les vendeurs ambulants de fruits et légumes qui ont littéralement "abandonné" toute leur marchandise dans notre jardin au bureau derrière le mur a l'abri des regards de la police qui les poursuivait...
A défaut de combattre la pauvreté, le régime a decidé de faire une guerre sans pitié aux pauvres...
Quelle tristesse."
Tiens, c'est curieux, personne dans notre belle presse francophone subsidiée n'a l'air de mentionner les derniers actes de Mugabé. Où sont-ils donc, les chantres du "devoir d'ingérence humanitaire" ? Où sont-ils donc, ceux qui clament que la France et la Belgique sont les fers de lance du combat pour les droits de l'homme ? Parfois, le silence est plus assourdissant que le bruit des balles et des transports de troupes.
Ce blog est ma petite île de bon sens dans un océan de logorrhée collectiviste. Vous y trouverez, amie lectrice (et vous aussi, ami lecteur), un point de vue libertarien sur les choses de ce monde. Afin de dénoncer l'oeuvre de désalphabétisation massive entreprise par les média traditionnels et l'enseignement étatique, j'ai pris le parti d'employer un vocabulaire châtié et une syntaxe complexe mais élégante. Puisse la lecture de ces chroniques vous être instructive et divertissante.
1 Commentaires:
Que cela soit bieb clair, en tant que libertarien, je suis opposé à toute intervention militaire quelle qu'elle soit, car une intervention militaire est une agression à la fois contre les citoyens du pays où l'intervention a lieu (les inévitables "dommages collatéraux) et contre ceux du pays intervenant (l'impôt et, éventuellement, la conscription).
Il me paraît cependant utile de souligner que les "donneurs de leçons de démocratie" que sont la France et la Belgique ont choisi de passer ce qui se passe au Zimbabwe sous silence. Et, comme la presse est à leur botte, habituée qu'elle est à servir la soupe à nos édiles, personne ne parle de ce qui se passe là-bas. Ce qui n'est, soit dit en passant, pas le cas de la presse anglo-saxonne, et notamment de The Economist, dont le correspondant fut le premier journaliste étranger à être expulsé du Zimbabwe il y a deux ans.
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