20.10.04

Oh Madeleine, si tu savais ... (épisode II)

Aujourd'hui, dans notre deuxième épisode de la saga Madeleine Jacquemotte, le jeu des sept différences.

Extrait du "Soir en Ligne" d'aujourd'hui : Quant aux rumeurs d'absentéisme persistant à l'athénée, l'ex-préfet rejette ces accusations d'un revers de main: Nous avons eu une inspection en octobre 2003, au
cours de laquelle tous les élèves ont été comptés un à un, et pas un ne manquait", souligne-t-il.


Interview par Constantin d'un ancien professeur de MJ : "Je me rappelle, il y a un an, le préfet a abordé un élève dans le couloir où je me trouvais et lui a dit "Tu vas dans la classe là-bas, et tu dis à la dame que tu t'appelles X".


Extrait du "Soir en Ligne" d'aujourd'hui : "Les deux hommes estiment avoir fait les frais d'une politique du fusible et affirment jouir du soutien d'une grande partie du corps professoral de l'Athénée."

Interview par votre serviteur d'un ancien professeur de MJ : "Ah ben oui, forcément que certains sont de son côté. En échange de leur silence sur ses petites magouilles, ils jouissaient de privilèges au sein de l'établissement, comme de pouvoir décider eux-mêmes de leurs classes et de leurs horaires. C'est simple. Il y avait ceux que le préfet invitait à prendre le café chaque matin dans son bureau, et les autres".


Extrait du "Soir en Ligne" d'aujourd'hui : "L'ex-préfet, qui affirme comme M. Stas [l'ex-proviseur, NDLR] jouir d'un important soutien au sein du corps professoral, nie par ailleurs toute falsification de document, en dehors d'éventuelles erreurs d'encodement."

Oui mais voilà, curieusment, les relevés d'absence manuscrits qui ont fait l'objet d'un encodage "erroné" ont disparu mystérieusement des archives de l'école. Un professeur, qui en avait un double dans son casier, a vu ce dernier fracturé.


Allez, je m'arrête là pour aujourd'hui. Une dernière petite chose. Suis-je le seul à avoir été choqué, en regardant le journal télévisé, de voir le proviseur de l'école faire la bise à ses élèves ?

Commentaire d'un ancien professeur : Les nouveaux enseignants qui arrivaient dans l'école saluaient le chef d'établissement d'un "Bonjour, monsieur le préfet". Pour ouvrir de grands yeux, quand, trente secondes plus tard, un élève de terminale passait, donnait une claque sur l'épaule dudit préfet accompagnée d'un jovial "Salut Pascal !".