Les irresponsables du spectacle
La nouvelle est tombée ce matin, le Festival d'Avignon est annulé, grâce à la grève des "intermittents du spectacle". Mais sont-ils aussi unis et responsables qu'ils voudraient nous le faire croire ? Rien n'est moins sûr...
Nous examinerons dans une autre chronique les revendications de ces zozos patentés - lesquels, c'est le moins qu'on puisse dire, ne manquent pas de culot - j'aimerais aujourd'hui examiner avec vous un fait qui me dérange particulièrement. Ce sont les "intermittents" qui participent au festival officiel qui ont voté son annulation. Le Soir en ligne nous apprend que cela représente environ 120.000 billets vendus. Les compagnies qui participent à ce festival officiel ont pignon sur rue, sont probablement généreusement subsidiées, et, de manière générale, survivront sans trop de problèmes à l'annulation du festival. Par contre, le festival "off", organisé parallèlement, et qui avait déjà vendu plus de 500.000 places, regroupe des compagnies débutantes, dynamiques, et pour lesquelles la participation à cet événement culturel est importante. Nombre de ces compagnies ne survivront probablement pas à l'annulation du festival. Les comédiens et techniciens qui travaillent dans ces compagnies s'étaient prononcés contre l'annulation du festival. Ils sont donc les premières victimes de nos valeureux combattants de la liberté et de la solidarité. Attendez, vous avez dit "solidarité" ?
Ce blog est ma petite île de bon sens dans un océan de logorrhée collectiviste. Vous y trouverez, amie lectrice (et vous aussi, ami lecteur), un point de vue libertarien sur les choses de ce monde. Afin de dénoncer l'oeuvre de désalphabétisation massive entreprise par les média traditionnels et l'enseignement étatique, j'ai pris le parti d'employer un vocabulaire châtié et une syntaxe complexe mais élégante. Puisse la lecture de ces chroniques vous être instructive et divertissante.




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