2.10.03

Les aphorismes de Constantin

Terrassé par un soudain accès de ce que la plèbe a surnommé de manière fort charmante "la crève", je me morfonds dans mon logis où la couette semble la seule partie du monde qui ne soit pas devenue cruelle, froide et inhospitalière.


Il y a environ une heure, l'ami Melodius me tirait de ma torpeur alanguie par un coup de téléphone impromptu. Rassemblant toute mon énergie pour faire bonne figure, je lui sortis dans un éclair de lucidité cet aphorisme confondant que je vous livre à présent :

Une économie paralysée par le collectivisme, c'est un peu comme un corps alité par la maladie. On voudrait bien faire quelque chose pour que ça change, mais on n'en a plus la force.

Ce qui ne m'inspire pas de pensées particulièrement positives pour l'avenir de notre plat pays. Sur ce, je retourne me coucher. L'avantage de la crève sur le collectivisme, c'est qu'elle finit par passer.