Les fables de Constantin : le loup et les moutons
Les moutons ont une bonne raison de faire la fête : leur tentative de se débarrasser du loup a été couronnée de succès. En ouvrant une brèche dans la barrière qui les entoure, ils ont réussi à chasser le prédateur de leur pâturage.
Pendant que, tout à leur joie, ils bêlent à l'unisson leurs mièvres rengaines qui parlent de solidarité et d'initiatives citoyennes , le loup, les regarde de loin. Langue pendante entre les dents - la version lupine du sourire - il attend son heure. "Ces ovins innocents sont bien peu subtils", se dit-il. "Ce soir, à la faveur de la nuit, je me glisserai dans leur enclos et ce sera le festin."
Et ce qui fut dit fut fait. Les quelques moutons qui survécurent à la nuit du carnage se demandèrent comment ils en étaient arrivés là. "Pourtant", dirent-ils, "cette brèche aurait dû faciliter sa fuite quand, apeuré par nos initiatives citoyennes, il aurait cherché à s'enfuir".
Toute ressemblance avec le verdict de la Cour de Cassation dans l'affaire du Vlaams Blok ne serait bien sûr que pure calomnie.
Ce blog est ma petite île de bon sens dans un océan de logorrhée collectiviste. Vous y trouverez, amie lectrice (et vous aussi, ami lecteur), un point de vue libertarien sur les choses de ce monde. Afin de dénoncer l'oeuvre de désalphabétisation massive entreprise par les média traditionnels et l'enseignement étatique, j'ai pris le parti d'employer un vocabulaire châtié et une syntaxe complexe mais élégante. Puisse la lecture de ces chroniques vous être instructive et divertissante.




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