Le collectivisme est un danger pour l'humanité
Il y a plus d'une décennie, Friedrich Hayek publiait "The fatal conceit : the errors of socialism". La thèse centrale de ce testament intellectuel était à la fois simple et choquante : le socialisme est un danger pour la civilisation !
Ce n'est pas par volonté d'aller encore plus loin que ce bon vieux Hayek que j'ai choisi le titre de cette chronique, mais plutôt parce que, comme Hayek, je suis intimement convaincu de la véracité de cette affirmation. L'idée s'est imposée à moi lors des discussions sur les raisons de la mainmise croissante de l'Etat sur la société qui ont eu lieu dans les commentaires des chroniques sur le besoin d'intervention étatique publiées en juillet et en août. La thèse développée part de la notion d'humanité et de la façon dont on peut la définir.
A mon sens, ce qui fait l'essence de la nature humaine, ce n'est pas tellement la capacité qu'a l'Homme de distinguer le bien du mal, mais de façon encore plus essentielle la possiblité qu'il a, ayant effectué cette distinction, d'agir en connaissance de cause et d'assumer ses choix. Et c'est précisément cela que le collectivisme bat en brèche chaque jour. En se substituant à la figure maternelle, en nous "protégeant contre nous-mêmes", l'Etat, nous infantilise, mais plus grave, nous empêche de faire nos propes choix et d'en assumer les conséquences. Peut-être faut-il chercher là les causes de ce mal-être ressenti par une part croissante de la population des sociétés occidentales.
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