Fin d'hibernation
Constantin revient !
Ca se passe à l'adresse suivante : http://lempiredeconstantin.blogspot.com
Bonne lecture !
Ce blog est ma petite île de bon sens dans un océan de logorrhée collectiviste. Vous y trouverez, amie lectrice (et vous aussi, ami lecteur), un point de vue libertarien sur les choses de ce monde. Afin de dénoncer l'oeuvre de désalphabétisation massive entreprise par les média traditionnels et l'enseignement étatique, j'ai pris le parti d'employer un vocabulaire châtié et une syntaxe complexe mais élégante. Puisse la lecture de ces chroniques vous être instructive et divertissante.
Constantin revient !
Entendons-nous tout de suite. La nouvelle du licenciement de deux tiers du personnel de VW Forest est un drame humain et je plains sincèrement les pauvres types qui passeront Noël au chômage. Il n'empêche, cet événement est l'occasion de réfléchir aux incohérences du discours socialiste ainsi qu'à leur méconnaissance de l'industrie automobile. Il constitue par ailleurs un rappel sordide des conséquences des politiques que prônent les chantres du collectivisme belgicain.
Cette question m’a soudainement frappé en plein milieu du concert d’une jeune chanteuse de mes connaissances. La brave demoiselle avait parsemé son tour de chant de petites anecdotes relatives à son enfance. L’une d’entre elles relatait la fin d’un camp de vacances. L’histoire se passe au moment où les moniteurs du camp présentent aux enfants rassemblés les objets sans propriétaires qu’ils ont retrouvé tout au long de la semaine. Notre héroïne reconnaît au milieu des affaires présentées sa petite culotte favorite (l’histoire ne dit pas comment elle a réussi à la perdre), un charmant accessoire de couleur rose représentant des personnages de dessins animés. Son premier mouvement est de réclamer son bien, mais, prise d’angoisse à l’idée des quolibets dont elle pourrait être la victime, elle finit par y renoncer. La conclusion de son histoire ? « La société a eu raison de moi. Et ce n’est pas la dernière fois ».
Une des caractéristiques les plus marquantes, mais les plus ignorées, de nos social-démocraties agonisantes est l'insécurité juridique croissante dans laquelle vivent individus et entreprises. Si ceux qui nous gouvernent semblent en apparence attachés au respect de l'article trois de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, force est de constater que les faits peignent une autre image de leur action. Lois arbitraires, décrets discrétionnaires, tout l'arsenal de l'oppression se met doucement en place, à l'ombre de médias complaisants.
A la recherche de données sur la part de l'Etat dans l'économie belge, je me suis récemment aventuré sur le site du SPF Budget consacré au budget fédéral. Le moins qu'on puisse dire est que la réputation de rigueur et de souci du détail dont jouissent les Flamands, et dont ils aiment à se prévaloir, sort quelque peu écornée de l'aventure.
L’inculture des politiciens en matière d’économie ne laisse pas de me sidérer. Certes, ils sont l’exact reflet de la population qui, à l’analyse rigoureuse des faits, préfère les déclarations matamoresques dont je soupçonne les auteurs d’être eux-mêmes dupes, mais il n’empêche. Pour chagrinante que soit cette lacune chez le citoyen lambda, elle cause moins de dégâts que chez le politicien.